La consécration: une double reconnaissance
L’EREN s’apprête à fêter la consécration de deux nouveaux pasteurs. Mais au fond, qui fête qui et que fête-t-on? Plus qu’une fête, la consécration aux ministères de l’Église est une double reconnaissance. Formellement, la commission de consécration et d’agrégation puis le Synode estiment les candidats dignes et capables d’exercer un ministère pastoral ou diaconal dans l’EREN. En tant que présidente de cette commission, cette étape formelle étant validée, je peux désormais me réjouir de faire la fête avec eux. La consécration, c’est l’Église qui reconnaît des compétences, des connaissances et une vocation à ses ministres. Cette reconnaissance marque en quelque sorte la fin d’un parcours: études en théologie, stage, suffragance, commission de consécration puis vote du Synode. Les consacrés fêtent cet accomplissement avec toute l’Église. La consécration, c’est aussi l’expression de la reconnaissance de l’Église pour des hommes et des femmes qui s’engagent à son service. Le renouvellement des ministres a toujours été nécessaire à la vie de notre institution.